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L’assurance habitation : pas obligatoire, mais chaudement recommandée

En plus d’être l’œuvre de toute une vie, une maison et son mobilier constituent souvent une forme de pension, qu’il est précieux de protéger correctement. Toutefois, une assurance habitation (également appelée assurance incendie) n’est pas l’autre. Quelles sont les différences ? Êtes-vous justement bien assuré ? Ni trop ni trop peu surtout ?

Pas obligatoire en théorie, mais indispensable dans la pratique

Certaines assurances sont obligatoires en Belgique. C’est le cas de l’assurance responsabilité civile ou de l’assurance responsabilité professionnelle pour certains secteurs. Une assurance habitation (ou assurance incendie) n’est pas obligatoire d’un point de vue légal. En revanche, il vous sera difficile d’obtenir un crédit hypothécaire sans cette assurance car elle est en quelque sorte une garantie. Elle est donc, effectivement, vivement recommandée.

Pas un week-end ne passe sans qu’un journal ne fasse mention d’un accident impliquant un conducteur ivre ayant percuté une habitation. Si le conducteur peut, certes, s’estimer heureux de s’en être sorti sain et sauf, il n’en demeure pas moins que des dégâts sont à déplorer. Un incendie, une fuite d’eau, une tempête, du vent, la chute de débris d’avion ou un cambriolage : une bonne assurance habitation permet avant tout d’éviter qu’un banal incident se transforme en catastrophe.

Vérifiez la franchise

Pour chaque assurance, plus la valeur assurée est élevée, plus l’indemnité potentielle le sera également. De même, plus la franchise est élevée, plus la prime sera basse. Dans ce cas-ci, vous pouvez opter, par exemple, pour la franchise anglaise. Si le montant du sinistre est inférieur au montant de la franchise fixée, l’assurance n’interviendra pas. Si vous êtes davantage confronté à des petits pépins, la franchise classique sera plus appropriée. À vous de peser le pour et le contre. Parcourez donc impérativement les couvertures standard.

Les ‘garanties complémentaires’ vous permettent de personnaliser davantage votre assurance habitation en vous couvrant, par exemple, contre les pertes indirectes (comme les dommages causés à une clôture après une effraction) ou en couvrant les frais d’entreposage de votre mobilier – ou d’hébergement de remplacement – durant les travaux de réparation réalisés dans votre habitation. La valeur assurée est, certes, plafonnée pour tous les biens, y compris pour les objets de valeur comme les œuvres d’art ou les bijoux.

Types de dommages

En résumé, il s’agit de faire du sur-mesure. Le but n’est pas d’être sur-assuré et certainement pas d’être sous-assuré. La règle proportionnelle serait en effet d’application. Imaginons que votre habitation soit assurée pour la moitié de la valeur de la construction à neuf. En cas de sinistre, l’assurance n’interviendra également qu’à concurrence de 50 %.

Faire la distinction entre un dommage à la source et un dommage consécutif est également important et souvent source de discussion. Les dégâts de fumée en sont un exemple type. Un incendie s’est déclaré chez vous. Il a pu être éteint à temps, avant de se propager à un appartement voisin. Même si cet autre appartement n’a effectivement pas été endommagé par le feu, il a subi des dégâts de fumée. Ce sinistre générera donc, dans votre chef, des frais pour votre propre appartement, mais aussi pour celui de votre voisin. Heureusement, vous avez une bonne assurance.

Un bon conseil : renseignez-vous, pour que jamais vous n’ayez à dire « si seulement j’avais… ».

Autres conseils :

  • Déclarez immédiatement tout sinistre à l’assureur.
  • Afin d’éviter toute discussion, rassemblez autant de preuves que possible : photos, garantie, factures, etc.
  • Évitez d’être sous-assuré.
  • Envisagez d’augmenter votre prime et de réduire votre franchise.

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