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Cabanes haut perchées : et si on jouait à Robinson Crusoé ?

Plus qu’un jeu d’enfant, la cabane est très tendance dans les jardins, y compris pour les adultes… Ces derniers n’hésitent plus à les perfectionner et… à les percher bien haut dans les arbres !

Pour réaliser leurs rêves d’enfants nichés au creux des arbres, les adultes nostalgiques ne craignent plus d’y mettre le prix et la technologie. A la fois chic et écolo, la cabane haut perchée constitue un must permettant de décompresser. Au cœur des arbres, on entend siffler le vent, chanter les oiseaux et bruisser les feuilles… Et, doucement mais sûrement, la tension retombe!

Heureusement, ce plaisir « naturel » n’est pas réservé qu’aux portefeuilles garnis. En effet, il existe de simples cabanes-plateforme d’observation que l’on peut réaliser soi-même si l’on est un peu bricoleur. Pour les gros budgets, il existe aussi des modèles de luxe avec chauffage et électricité. Elles peuvent même parfois se muer en logement. Certains restaurants et hôtels n’hésitent d’ailleurs plus, aujourd’hui, à proposer leurs services dans ce type de cabanes « sauvages ». Un secteur en pleine expansion promis à un bel avenir…

Dans le respect de la nature…
Les cabanes dans les arbres ont du succès mais pour remplir leur mission écologique, encore faut-il que la nature soit respectée. « Quand les cabanes perchées sont bien réalisées, aucune branche ne doit être coupée, confie un professionnel. L’arbre ne doit en effet en aucun cas être blessé ». Pour une réalisation dans les règles de l’art, il faudra disposer d’un arbre porteur en bonne santé et robuste (ou deux sujets entre lesquels la cabane viendra se lover). L’arbre ne sera de préférence pas trop jeune, car il sera alors compliqué d’anticiper la croissance de ses branches et leur imbrication dans la cabane. Les essences recommandées sont notamment les chênes, les frênes, les tilleuls, les platanes, les marronniers, les châtaigniers, les épicéas, les sapins, et les érables. On évitera en revanche les arbres au bois « cassant » tel que les noyers, les cerisiers, les trembles ou les peupliers.

En pratique
Les fondations de la cabane perchée sont fonction de son poids. Si le projet est lourd, un pilotis permettra de décharger le végétal. Cette solution est également conseillée pour prendre un peu de hauteur lorsqu’on a pas d’arbre à disposition dans son jardin.
La cabane perchée prendra de préférence place sur les premières branches robustes de l’arbre. L’idéal est de serrer des colliers métalliques autour des branches (avec un joint souple au-dessous) servant d’appuis pour les fixations des planches. Dans ce cas, aucune blessure n’est faite à l’écorce. Par contre, la technique utilisant des vis ou des clous est vivement déconseillée car elle crée de multiples traumatismes à l’arbre. Une autre option est de faire traverser un gros tire-fond inoxydable de part en part d’une branche. Dans ce cas, la sécurité est optimale, mais l’arbre est également abîmé. Côté prix, pour une réalisation professionnelle sur mesure, comptez en moyenne entre 10 et 30 000 € selon les dimensions et finitions. Les rêves d’enfant ont un prix !