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La véranda : lumière et style

Les vérandas d’aujourd’hui sont des pièces à vivre à part entière. En dialogue avec la nature, elles constituent une plus-value esthétique à condition d’être bien intégrées.

Lorsqu’on est propriétaire, l’envie d’améliorer son logement se fait régulièrement sentir. Mais plutôt que d’agrandir « en dur », certains préfèrent craquer pour une véranda. Il faut dire que les verrières se sont énormément perfectionnées ces dernières années en matière de vitrages, de chauffage, de ventilation et de protections solaires. Ces progrès ont permis de transformer cet espace en pièce de vie « quatre-saisons » (là où il était autrefois glacé en hiver et étouffant en été).

Tous les styles
Des kiosques belle époque aux orangeries à l’anglaise, en passant par les espaces de verre minimalistes, les vérandas offrent désormais toutes les audaces créatives. Mais pour un résultat vraiment réussi, la question la plus délicate demeure l’intégration de cette annexe à son environnement. Le défi ? Demeurer dans le même style que le bâti existant, que ce soit dans l’architecture ou les matériaux. En cas de doute, votre vérandaliste vous aiguillera.

Définir les besoins
Nous l’avons vu, les vérandas sont désormais belles, performantes, variées… Mais elles ont aussi un coût (qui peut être élevé). Pour éviter les frais inutiles, définissez au préalable la future affectation de votre verrière : servira-t-elle de pièce de vie (salon, salle de jeux, jardin d’hiver,…) ou d’espace secondaire (buanderie, lieu de stockage…) ? Le degré de technologie nécessaire sera directement lié à son usage. Parmi les options disponibles, citons notamment le chauffage par le sol, le système de ventilation, les volets roulants ou stores coulissants, l’isolation du toit via un revêtement opaque,…

Une véranda bioclimatique
Pour réduire les besoins (jusqu’à moins 50% sur la facture !), l’option bioclimatique est tout indiquée. Bien isolée et offrant une surface vitrée d’au moins 20 m² (dont le toit), cette véranda possède également des murs capteurs stockant la chaleur. Un système de ventilation efficace entre la maison et la verrière permettra en outre de diffuser la chaleur stockée dans les murs dans toutes les pièces du logement. A noter que la ventilation est de toute façon capitale dans une véranda : en effet, cet espace est particulièrement soumis à la condensation à cause des surfaces vitrées.

Quel matériau ?
Si l’aluminium est de loin le plus plébiscité, le PVC, le bois et le fer forgé sont également présents sur le marché… Chacun possédant ses atouts et faiblesses.

  • Le PVC 
    Esthétique et économique, il nécessite un entretien minimum, est insensible à l’humidité, imite très bien les matières naturelles et possède une bonne isolation thermique. C’est aussi le moins cher des matériaux. Point faible : il n’a pas de portance propre et ne convient donc pas à toutes les architectures.
  • Le bois 
    Esthétique, bon isolant thermique et phonique, il se prête aux formes complexes et résiste bien aux variations de température. Mais son coût est élevé, il impose des sections importantes (réduisant l’apport de lumière) et son entretien est fastidieux.
  • Le fer forgé et l’acier 
    Le fer forgé reste le plus prestigieux mais son coût est aussi le plus élevé. D’une grande finesse, il autorise des ouvrages monumentaux (coupoles, arabesques…), et prend toutes les formes.
  • L’aluminium 
    Il habille aujourd’hui plus de 90 % des vérandas installées. Il faut dire qu’il est écologique, recyclable, qu’il offre des montants très fins (15% de lumière en plus que le bois), qu’il présente une bonne résistance mécanique et qu’il autorise les grandes portées. Le tout avec un minimum d’entretien.