La taxe sur les résidences secondaires à la côte navigue en eaux troubles, les appartements sont de plus en plus chers

Vous souhaitez acheter une résidence secondaire à la mer pour y séjourner de temps en temps ? Dans ce cas, vous êtes en principe tenu de la déclarer fiscalement. Mais aujourd’hui, cette taxe sur les résidences secondaires à la côte est mise à mal. Et c’est vraisemblablement une bonne nouvelle pour celui qui souhaite investir dans l’immobilier à la côte belge. Parallèlement, selon les chiffres les plus récents récoltés sur Immoweb, le prix moyen pour un appartement à la mer a considérablement augmenté.

Qu’est-ce que la taxe sur les résidences secondaires ?

À de nombreux endroits de notre pays, les personnes qui investissent dans une résidence secondaire doivent s’acquitter de la taxe sur les résidences secondaires. Et la côte n’y échappe pas.  Il s’agit d’une contribution annuelle qui selon Test-Achats, varie entre 644 et 1.239 euros en 2023. Ce montant est basé sur trois facteurs :

• La commune qui prélève cette taxe
• La localisation du bien immobilier
• La taille de la résidence en question

Le montant de cette taxe est à son tour destiné à des initiatives et travaux de réfection locaux.

Le montant de la taxe sur les résidences secondaires est à son tour destiné à des initiatives et travaux de réfection locaux. Dans différentes communes du littoral, cette taxe est mise à mal depuis un certain temps déjà.

Jugée illégale à Knokke, La Panne et Coxyde ?

Dans les communes de La Panne, Knokke et Coxyde, cette taxe sur les résidences secondaires subit des pressions de plus en plus fortes. Dans ces cités balnéaires, les résidents locaux ne veulent plus payer de taxes communales, précisément en raison des importants revenus générés par les résidences secondaires.

De nombreux propriétaires de résidences secondaires à la côte belge estiment qu’il s’agit d’une discrimination. Car le résident moyen ne tire-t-il pas lui aussi un avantage de cette taxe unilatérale ?

En mai 2023, une propriétaire d’une résidence secondaire à Knokke a tenté – après de précédentes tentatives infructueuses d’autres propriétaires – d’obtenir gain de cause auprès de la Cour d’appel de Gand. Une décision qui aura des répercussions positives pour les nombreux investisseurs de résidences secondaires. Des plaintes similaires pourraient fort bien être jugées en faveur des acheteurs. Et que la taxe sur les résidences secondaires – du moins certainement dans les communes côtières concernées – disparaisse. Affaire à suivre !

Envolée des prix des appartements à la mer

Celui qui souhaite aujourd’hui investir dans une résidence secondaire sur le littoral devra néanmoins disposer d’une belle épargne. Les récentes données d’Immoweb indiquent notamment que le prix d’un appartement à la mer n’a fait qu’augmenter au cours des dernières années.

Et sachez que : plus vous vous approchez de la plage, plus l’appartement est cher. Ceci ressort d’une analyse des prix de plus de 26.000 appartements mis en vente depuis 2020 :

• Moins d’une minute à pied de la plage : le prix est en moyenne 30% plus cher
• Entre 1 et 5 minutes à pied de la plage : en moyenne +10,8% plus cher
• Entre 5 et 10 minutes à pied : en moyenne +1,6% plus cher

Comparée au reste du pays (+12,5%), l’augmentation du prix moyen d’un appartement à la côte est plus forte (+17,6%). Même si ces chiffres indiquent aussi une hausse moins rapide.

Plus vous vous approchez de la plage, plus l’appartement est cher. Ceci ressort d’une analyse des prix de plus de 26.000 appartements mis en vente depuis 2020.

Top 3 des communes côtières les plus chères

Traduisons ces tendances en euros. Reprenons la liste des communes du littoral belge.  La première place revient sans nul doute à Knokke-Heist. Ici, vous payez en moyenne 6.506 euros par m² pour un appartement. Nieuport (4.654 euros par m²) et Coxyde (4.263 euros par m²) complètent le top 3.

À quel endroit êtes-vous susceptibles de faire les meilleures affaires à la côte belge, mais aussi au-delà de nos frontières en France ? Découvrez-le dans notre communiqué de presse.