Location d’un bien immobilier : tous les coûts en un coup d’œil

Vous souhaitez mettre votre maison ou appartement en location pour bénéficier d’une source de revenus supplémentaire. Bon plan ! N’oubliez cependant pas que vous devez aussi tenir compte de certains frais. Nous les énumérons ci-dessous, de sorte à vous éviter de mauvaises surprises.

Frais de préparation à la mise en location

Votre maison ou appartement satisfait à toutes les exigences d’un logement à louer ? Des rénovations urgentes s’imposent ? Vous n’avez pas le temps d’appliquer une nouvelle couche de peinture ? En tant que propriétaire, vous êtes responsable de préparer votre logement au marché de la location. Cela implique notamment de demander un certificat de performance énergétique pour votre bien.

Frais de recherche d’un locataire

La publication d’une annonce sur notre site web est un moyen efficace et abordable pour trouver rapidement un locataire. Vous souhaitez augmenter vos chances ? Faites appel à un agent immobilier. Fort de son réseau et de son expérience, l’agent immobilier est le partenaire idéal pour trouver un locataire approprié. Collaborer avec un agent immobilier est évidemment plus onéreux : tablez sur une commission équivalant à un mois de loyer.

Frais d’entretien à la charge du propriétaire

Lors de la location d’un logement, les frais d’entretien sont répartis entre le propriétaire et le locataire. Les frais suivants seront supportés par le propriétaire :

• contributions au fonds de réserve (pour les travaux structurels au bâtiment, p. ex. toiture, façade ou ascenseur) ;
• réparations majeures (dans les communs, p. ex. cage d’escalier ou ascenseur) ;
• coûts de la rénovation complète de la cuisine ou de la salle de bains si elle présente des signes d’usure.

Précompte immobilier et fiscalité

En tant que propriétaire, vous devez vous acquitter du précompte immobilier de votre propriété. Le revenu cadastral (RC) sur lequel ce précompte est basé sera, en outre, ajouté à vos revenus et imposé en sus. Gardez également à l’esprit que si le locataire utilise votre bien à des fins professionnelles, vous devrez déclarer le loyer réel et serez davantage taxé sur celui-ci.