Le cohousing en ligne de mire : pourquoi est-il vraiment fait pour vous ?

Le concept de cohousing ou habitat groupé affiche une nette tendance à la hausse au cours des dix dernières années. Ces formes de logement alternatives présentent par conséquent toute une série d’avantages indéniables. Ce blog vous explique pourquoi le cohousing serait-il vraiment fait pour vous.

Qu’est-ce que le cohousing?

Le projet de cohousing est défini plus couramment comme étant une forme de logement où chaque occupant dispose de sa propre habitation. Mais il partage également au moins un espace de vie commun, comme une cuisine, une salle de bains ou une salle de détente avec les autres occupants du projet de logement. Le jardin aussi est souvent partagé. Vous ne vivez donc pas tous sous un seul et même toit.

De plus, tous les occupants assurent ensemble la gestion de ces espaces communs. Autrement dit : le cohousing est une forme de logement où chacun doit s’investir socialement.

Attention : le cohousing n’est qu’une seule des nombreuses formes d’habitat groupé. Citons d’autres exemples d’habitat groupé : l’habitat collectif, les habitations kangourou, l’habitat partagé, la communauté de vie et les maisons communautaires. Chacun donne sa propre interprétation du concept de cohabitation.

Quels sont les gros avantages du cohousing ?

La plupart des personnes qui optent pour un mode de vie basé sur le cohousing le font pour les raisons suivantes :

Sentiment d’appartenance à un groupe et raisons pratiques

Vos enfants se retrouvent au jardin partagé pour jouer avec d’autres enfants, un voisin pensionné se transforme en « papy-sitter » pour une soirée, des soirées culinaires sont organisées régulièrement entre voisins dans la cuisine commune, chacun est responsable de la bonne gestion du projet de logement… Créer et maintenir du lien social est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens choisissent ce type d’habitat. Mais aussi : les occupants étant plus proches, il est donc plus facile de trouver de l’aide.

Ainsi, tous ces éléments contribuent au maintien d’un plus grand sentiment de solidarité et donc aussi au bonheur individuel. Et ce, entre différentes générations et divers groupes sociaux.

Le cohousing suppose au moins un espace de vie commun, comme une cuisine, une salle de bains ou une salle de détente.

Souvent l’habitat est plus écologique

Si vous êtes séduit par les scénarios décrits plus haut, vous comprendrez aussi facilement le lien avec l’environnement. Car veiller ensemble à une grande habitation collective signifie que vous serez plus enclins à prendre des mesures pour maintenir à un niveau minimal à la fois la facture d’énergie et l’impact sur l’environnement.

De plus, de nombreux projets d’habitat groupé modernes sont conçus dans un esprit d’écologie nettement plus poussé que la moyenne. Et ne focalisent pas uniquement sur l’énergie renouvelable ni la seule réduction de la facture énergétique.

Un exemple : un projet qui est volontairement implanté à courte distance à vélo du centre de la ville et qui fait uniquement appel aux voitures partagées. De cette manière, les occupants peuvent habiter dans un écrin de verdure et contribuer à un meilleur environnement.   

Accès à des projets prestigieux

Pour loger plusieurs occupants dans un seul projet d’habitat, il faut de l’espace. Beaucoup d’espace.

Et précisément parce que le cohousing ne vise pas un mode particulier de cohabitation, les projets sont souvent intéressants sur le plan architectural. Le projet naît en effet des besoins d’un groupe hétérogène d’occupants qui dans un souci d’interaction sociale, recherchent généralement de tels projets.

Cette créativité architecturale se met une fois de plus au service de projets de rénovation où un ancien bâtiment se mue en projet de cohousing. De l’entrepôt industriel décrépit à la vieille caserne de gendarmerie en passant par l’ancienne grange ou le bâtiment scolaire désaffecté.

De nombreux projets d’habitat groupé modernes sont conçus dans un esprit d’écologie nettement plus poussé que la moyenne.

La Flandre doit rattraper son retard

Actuellement, la Wallonie et la Région de Bruxelles-Capitale ont une longueur d’avance dans l’établissement d’un cadre réglementaire favorisant l’accessibilité au cohousing. Dans ces régions, l’accès au logement collectif est facilité grâce à son intégration effective dans la législation.

La Flandre ne dispose pour l’instant d’aucun cadre législatif spécifique. Même si entre-temps, certaines initiatives ont été prises, comme l’assouplissement des anciennes prescriptions de lotissement. Les lignes bougent donc certainement, mais le cohousing aurait encore bien besoin d’un coup de pouce à différents endroits du pays.