Les points clés des plus-values immobilières

Le but de tout investisseur dans le domaine de l’immobilier est de dégager un bénéfice dans le futur grâce à son achat. Un tel investissement ne se fait pas sur un coup de tête et pour éviter des pertes, bien connaitre les différents éléments qui influencent le prix de vente d’un immeuble est impératif. Pour vous aider à évaluer votre projet d’achat immobilier, nous revenons sur les points clés des plus-values immobilières.

Qu’est-ce qu’une plus-value immobilière ?

Une plus-value immobilière est la différence entre l’argent investi dans un immeuble et le prix auquel il est revendu. Dans le cas d’un don ou d’un héritage, on prend bien entendu sa valeur estimée pour évaluer une plus-value.

Lorsqu’on parle d’argent investi dans un logement, on inclut aussi bien le prix d’achat de ce dernier que les frais liés à son acquisition (frais de notaire, droits d’enregistrement, frais d’expertise…). Tout l’argent investi dans sa maintenance est également pris en compte (assurances, rénovations, travaux).

De la même manière, pour avoir une idée précise du bénéfice net — et donc de la plus-value — d’un bien immobilier, il ne faut pas oublier de soustraire les frais de vente. Qu’ils soient administratifs ou commerciaux, si vous avez promu la vente sur une plateforme ou avec des panneaux publicitaires par exemple.

En pratique comment calculer la plus-value immobilière ?

Pour calculer une plus-value sur la vente d’une maison, rien de très compliqué. Il suffit de déduire le coût total de votre investissement au prix de vente de celle-ci :

Plus-value immobilière = Prix de vente – Coût total de l’investissement

Notez que les revenus liés à sa location peuvent être additionnés au prix de vente (ou soustrait au cout de l’investissement) pour avoir une idée précise de ce que le logement vous a rapporté. Quant à l’investissement, il comprend également la somme de toutes les taxes que vous avez payées.

L’impôt sur les plus-values : un point clé des ventes immobilières

En parlant de taxes, l’une à laquelle vous devez faire le plus attention est l’impôt sur les plus-values immobilières. Pour résumer, si vous achetez un bien immobilier dans le but de le revendre et qu’il n’est pas votre résidence principale, vous risquez de devoir payer un impôt de 16,5 % de son prix de vente. Le seul moyen d’éviter cela étant d’attendre 5 ans.

Si vous vendez un bien immobilier dans un contexte qui peut être considéré comme spéculatif, l’impôt peut augmenter à 33 %. En Belgique, c’est lorsqu’un particulier réalise des profits qui sortent de la normale et qui impliquent un risque élevé qu’on les définit comme spéculatifs. Pour éviter tous les problèmes avec l’administration fiscale belge, n’hésitez donc pas à consulter un professionnel de l’immobilier.

Quels facteurs peuvent favoriser une plus-value lors de la vente d’une maison ?

Acheter une résidence est une chose, mais la revendre au meilleur prix en est une autre. Les points clés pour réaliser des plus-values immobilières sont nombreux. On peut citer :

• L’état du marché de l’immobilier : le marché de l’immobilier est parfois un peu volatil. Un prix de vente dépend souvent de la conjoncture économique. Pour s’assurer une plus-value, il est préférable de vendre à une bonne période.
• Les améliorations apportées au bien : le fait de faire des travaux de rénovation ou de moderniser une maison influe énormément sur son prix de vente. Si cela demande un certain investissement, c’est généralement un bon moyen de se faire des bénéfices à long terme.
• Sa localisation : lorsque vous investissez dans un immeuble, n’oubliez pas de faire des recherches sur les projets prévus dans le quartier. Ils peuvent influencer le prix de vente positivement ou négativement. Par exemple, le développement de nouveaux services ou de parcs augmente la valeur des biens aux alentours