5 conseils pour se blinder contre les cambriolages
Être assuré contre le vol chez soi, c'est malin mais ne protège de rien. C'est à vous d'empêcher le vol dans votre maison et appartement et de booster votre sécurité.
Sommaire
Éviter un cambriolage, possible ?
Empêcher qu’un cambrioleur s’intéresse à vos biens relève de la mission impossible. Par contre, éviter qu’il n’arrive à ses fins, oui. Un vol, cela n’arrive pas qu’aux autres. En 2019, plus de 47.000 cambriolages ont eu lieu en Belgique. Comment éviter qu’un voleur n’entre chez vous et ne dérobe vos biens ? Une bonne technique : rendez lui la vie dure.
Comme vous vous en doutez, mettez-vous dans sa peau, le cambrioleur déteste deux choses :
- Être repéré pendant son méfait ;
- Perdre du temps à essayer d’entrer chez vous.
Dans une politique visant à éviter les cambriolages, ces deux stratégies sont à combiner ! Un rappel d’importance : ce n’est pas parce que l’on a une assurance vol que l’on peut vivre insouciant. De fait, le principe de l’assurance consiste à couvrir les accidents mais pas…les bêtises.
Et donc, une porte laissée ouverte, une clé enfouie sous le paillasson, une fenêtre facilement franchissable, sont autant d’imprudences que votre assurance vous reprochera. Si vous n’avez rien fait pour empêcher le cambriolage, vous ne serez pas indemnisé.
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Les 5 tactiques anti-cambriolage à adopter
Empêcher le cambrioleur d’arriver à ses fins, c’est possible. Encore faut-il être équipé en conséquence. Ce n’est pas le cas ? Pensez à investir dans quelques équipements de base. Certainement moins coûteux que des vitres brisées ou une maison dépouillée.
1. Sécuriser les accès : le b.a.-ba
Lors de la construction de votre logement ou lors de sa rénovation, au minimum, équipez-vous de ces 3 antivols :
- Les fenêtres : installez du double ou triple vitrage ou des barreaux aux fenêtres du rez.
- Les portes : préférez des portes impossibles à fracturer, telles des portes blindées ou qui ne s’ouvrent qu’avec un code. Bannissez les portes vitrées.
- Les volets : investissez dans cette protection supplémentaire de vos fenêtres et de vos portes. Équipés d’un verrou, vos volets deviennent compliqués à fracturer.
Adepte des clés de secours cachées sous le paillasson ou un pot de fleur ? C’est une cachette bien connue des cambrioleurs. Envisagez plutôt de cacher une clé de secours sous le pot de fleur d’un voisin avec son accord,bien entendu.
2. Rendre visible portes et fenêtres : pour que le voleur soit vu
Il est bien une chose que le cambrioleur déteste c’est… être vu. Des accès à l’abri des regards lui donne l’occasion de trafiquer tranquillement vos serrures.
La prudence vous suggère plutôt de :
- Ne pas cacher vos accès par de grands arbres ;
- Éviter les accès par l’arrière ;
- Ne pas installer des murs et des clôtures cachant votre habitat.
3. Investir dans un système de détection de présence : vive la technologie
Avez-vous installé des moyens qui font rapidement fuir un voleur ? Pensez à tout l’arsenal de détection de présence. Cela va du système d’allumage automatique extérieur aux alarmes et caméras à, pourquoi pas, un chien de garde.
Il existe aussi des systèmes plus discrets tel un équipement de détection de mouvement relié à un smartphone. Ce type de détecteur vous signale une présence ou l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre. Notifié via votre smartphone, vous pouvez contrôler ce qu’il se passe à distance. Avec un tel système, le voleur ne sait pas qu’il est vu. Vous pouvez même lui parler !
Un chien, une (si) bonne idée ? Pas vraiment…
- Eduquer un chien pour le rendre agressif peut s’avérer dangereux pour vous également.
- Vous êtes responsable s’il blesse le cambrioleur (selon l’article 1385 du Code civil).
4. Ajouter des obstacles : des freins aux cambrioleurs
Le but de votre stratégie anti-cambriolage est de faire perdre du temps au malfrat. Quelques aménagements vont dans ce sens :
- Des barrières ou clôtures infranchissables ou fermées à double tour ;
- Plusieurs portes à franchir tels des sas de sécurité, dans les immeubles ou…dans votre maison ;
- Des fenêtres inaccessibles car un rosier ou des ronces ont été plantés dans les parterres sous vos fenêtres.
Le temps (perdu par le voleur), c’est de l’argent (non volé), n’est-ce pas ?
5. Cacher son absence : 5 conseils toujours d’actualité
Blinder votre logement, c’est bien. Cacher son absence, c’est mieux. Lorsque vous n’êtes pas chez vous, surtout pour une longue période, ces 5 conseils restent de rigueur.
- Programmer un éclairage automatique des pièces de votre maison à une heure fixe ou variable ;
- Laisser une voiture dans l’allée comme, par exemple, votre deuxième voiture ou celle d’un voisin ;
- Prévenir les voisins afin qu’ils vident le courrier, sortent une (fausse) poubelle le jour du ramassage ;
- Engager un home sitter, à dénicher via une annonce, le bouche-à-oreille ou, pourquoi pas, faire appel à un papy ou une mamy home sitter ?
- Solliciter la police pour le passage de patrouilles de surveillance, tant de jour que de nuit.
A cela, nous ajoutons ce conseil d’ami : n’indiquez pas sur les réseaux sociaux que vous êtes en vacances ! Les voleurs se spécialisent à traquer vos informations sur les réseaux sociaux. Partagez-y les photos de mer bleue et de cocotiers…à votre retour.
D’autres conseils ? Consultez le site 1joursans, créé dans le cadre d’une action nationale en vue de combattre les vols dans les habitations.
La sécurité contre le cambriolage, qui s’en charge ?
Eviter les cambriolages, une responsabilité qui incombe au locataire ou au propriétaire ? En réalité, la prévention des vols est à assumer par les deux parties.
Le locataire : ses 3 actions contre le cambriolage
Un (bon) locataire doit considérer le bien loué comme le sien. A minima, tout locataire doit :
- veiller à la sécurité de la maison ou de l’appartement en fermant portes et fenêtres ;
- prendre une assurance qui couvre le vol et les dégâts, commis par le cambrioleur s’il a brisé une vitre ou fracturé une porte ;
- prévenir le propriétaire dès que vous constatez qu’une fenêtre ou une porte ferme mal.
Le propriétaire : la prévention des vols, c’est dans son intérêt
Un (bon) propriétaire, de son côté, est supposé fournir un logement en bon état. Cela veut dire un logement qui réponde aux exigences de sécurité. Le minimum consiste à s’assurer que les portes et les fenêtres se ferment correctement.
Et, lorsqu’une infraction a eu lieu ? Le propriétaire devra veiller à la réparation des dégâts éventuels au plus vite afin d’assurer sécurité et sérénité au locataire.
Dans la lutte anti-cambriolage, locataire et propriétaire sont tenus par cette bonne vieille formule : agir en bon père de famille !