Estimation d’un bien immobilier en Belgique : 4 conseils pour fixer le prix de vente

Pour vendre votre bien de manière rapide et efficace, mieux vaut avoir une idée de sa valeur. Il importe, en ce sens, de connaître les points forts et points faibles de votre maison ou appartement. Nous vous expliquons comment procéder à une estimation correcte de votre bien immobilier. Ces 4 conseils essentiels vous permettront de déterminer votre prix de vente.

1. Renseignez-vous sur le marché immobilier

Pour vous faire une idée des prix demandés, réalisez une étude comparative avec des logements similaires. Examinez en priorité les éléments qui influencent le plus le prix de vente : localisation, superficie, surface habitable, nombre de chambres, état, etc. Cela vous donnera une première indication pour estimer le prix de la maison ou de l’appartement correctement.

Annonces en ligne et annonces immobilières

Comparez votre maison ou votre appartement avec d’autres biens en vente. Examinez les habitations qui présentent plus ou moins la même superficie, dans un quartier similaire. Quelle meilleure référence qu’Immoweb pour une telle comparaison de prix ?

Estimation en ligne

Demandez une évaluation de votre maison ou appartement en ligne sur la base des données de votre bien, du quartier, des prix demandés dans votre ville ou commune, des équipements dans les environs et de nombreuses autres données publiques. Obtenez une estimation immédiate.

Visites

N’hésitez pas non plus à visiter des biens comparables au vôtre, en vous mettant dans la peau d’un acheteur. L’idéal pour estimer le prix de votre propre logement !

Expert agréé

Pour plus de précisions encore, songez à faire expertiser votre bien par un expert agréé. L’expertise sera effectuée gratuitement par une agence immobilière, à condition que vous lui confiiez ensuite la vente. Sinon, comptez environ 250 euros pour une estimation de bien immobilier en Belgique.

2. Effectuez une analyse de votre bien

Outre le marché de l’immobilier, connaître la valeur et les caractéristiques de votre maison ou de votre appartement est également important. Posez-vous quelques questions pour savoir en quoi votre bien peut intéresser un acheteur potentiel.

• À qui s’adresse votre bien ?
  Un studio en centre-ville, un penthouse avec terrasse, une villa avec jardin à la campagne… Évaluez le public correspondant à votre habitation. Les jeunes couples, les investisseurs ou les familles nombreuses ont des besoins et des budgets différents.

• Quelles sont les facilités à proximité ?
  Transports en commun, écoles, commerces, emplacements de stationnement, espaces verts, équipements sportifs et de loisirs, hôpital… Même si ces éléments vous importent peu, ils peuvent constituer un avantage considérable aux yeux du futur propriétaire.

• Quelle est la valeur locative de votre propriété ?
  Que ce soit pour des raisons professionnelles, personnelles ou familiales, nous sommes parfois contraints de déménager. L’acheteur doit alors également être rassuré sur le rendement locatif du bien.

• Quel est le prix de vente moyen dans votre ville ou votre commune ?
  Comment évoluent les prix des propriétés similaires ? Quelles sont les prévisions ? Une hausse constante des prix de vente peut inciter les acheteurs à ne pas perdre de temps.
• Comment est orientée la maison ?
  Une maison orientée plein sud a tendance à se vendre mieux qu’une maison orientée plein nord. Tenez compte de l’ensoleillement pour l’estimation de la valeur de votre maison.

3. Tenez compte des frais de vente

Lors de la fixation du prix de vente, certaines obligations légales doivent être prises en compte. Pensez au certificat énergétique, à la taxe sur la plus-value, aux frais liés au remboursement anticipé d’un prêt hypothécaire et à la levée de l’hypothèque. Le type de vente choisi (via un agent immobilier, de gré à gré ou en vente publique) peut aussi entraîner des frais supplémentaires.

4. Prévoyez une marge de manœuvre : une légère surestimation du bien est bénéfique au vendeur

Si vous vendez votre bien vous-même, assurez-vous de prévoir une marge de négociation. Une surestimation de 10 % est d’usage. Tout dépend évidemment du temps que vous voulez ou pouvez consacrer à la vente : plus votre prix est « correct », plus vite votre propriété trouvera acquéreur. A contrario, un bien mis en vente à un prix « exagéré » pourrait vous rester sur les bras plus longtemps et donner l’impression aux candidats acquéreurs que quelque chose ne tourne pas rond.