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Acheteurs, vendeurs et locataires : qu’est-ce qui les anime ?

Déménager dans une autre province est-il, pour vous, de l’ordre du possible ? Connaissez-vous tous les coûts attachés à l’achat d’une habitation ? Dans les dix années à venir, sera-t-il encore possible financièrement d’acquérir une habitation ? Nous avons posé ces questions intéressantes et bien d’autres aux milliers d’abonnés à Immoweb. Cet article fait la synthèse des principales conclusions.

Chaque mois, nous comptabilisons plus de 15 millions de visites de personnes à la recherche sur Immoweb d’une nouvelle habitation à acheter ou à louer ou d’un terrain à bâtir. Ou qui espèrent trouver chez nous les bons acheteurs, avec l’aide ou non d’un agent.

Fin 2022, nous avons réalisé un sondage auprès de ceux-ci. Plus de 4.000 hommes et femmes nous ont fourni une image assez précise de la manière dont les acheteurs, locataires et vendeurs voient aujourd’hui le marché du logement. Nous vous présentons les 5 questions les plus intéressantes et les résultats qui les accompagnent.

1. Un déménagement au-delà des limites de votre province est-il envisageable ?

There’s no place like home. Pour la majorité des acheteurs ou locataires, il n’existe qu’un seul endroit où vivre et c’est dans leur propre province. Près de 8 personnes interrogées sur 10 ne voudraient pas d’une nouvelle habitation en dehors de leur province.

Parmi les acheteurs belges, c’est dans les provinces de Liège et de Luxembourg que vit le plus grand pourcentage (94%) de personnes qui souhaitent rester dans leur province. Les Hennuyers (74%) sont quant à eux les plus ouverts à d’autres contrées. En Flandre, les habitants des provinces d’Anvers (88%) et de Flandre orientale (87%) sont les plus attachés à leurs terres. Les habitants du Brabant flamand (69%) sont plus enclins à émigrer.

Quelle que soit la destination finalement choisie, notre sondage indique aussi clairement que :

  • Un jardin ou une terrasse pour pouvoir s’asseoir à l’extérieur représente encore toujours une énorme plus-value pour les acheteurs et locataires
  • Les acheteurs n’attachent pas beaucoup d’importance à la proximité des écoles ou du lieu de travail
  • Les transports en commun à proximité de l’habitation sont plus importants pour les locataires comparés aux acheteurs

2. Comment est constitué le prix d’achat d’une habitation ?

Celui qui achète une habitation ne débourse pas uniquement de l’argent pour l’immeuble. De nombreux candidats acquéreurs en ont bien conscience. Cependant, 41% n’ont aucune idée de la composition du montant. Néanmoins, il est important d’avoir une image globale des frais qu’entraîne l’achat d’une habitation. Surtout lorsqu’il s’agit de faire une offre réaliste.

un notaire appose son cachet sur un document

Frais de notaire, frais de dossier à la banque, droits d’enregistrement… Beaucoup de gens n’ont pas conscience des frais qui sont liés à l’achat d’une habitation.

3. À l’avenir, sera-t-il encore possible financièrement d’acquérir une habitation ?

Nous constatons chaque jour au comportement de recherche de nos visiteurs que la location gagne en popularité. Une évolution qui est due essentiellement à la hausse des prix de l’immobilier et des taux d’intérêt pour les prêts hypothécaires.

Environ 15% des personnes interrogées témoignent d’un grand pessimisme pour les prochaines générations. Elles pensent que demain, il sera totalement impossible de financer une habitation. Près de 80% estiment que ce sera surtout moins facile. Un petit 5% reste positif et pense que les prochaines générations d’enfants et petits-enfants pourront acquérir une habitation aussi “facilement” qu’aujourd’hui.

Par ailleurs, plus de 6 personnes interrogées sur 10 sont convaincues que la valeur de l’immobilier continuera aussi d’augmenter dans les prochaines années. Investir dans l’immobilier reste en effet une bonne chose, selon une analyse des prix des habitations en Belgique réalisée par la Banque Nationale de Belgique. Ainsi, la valeur d’une habitation est aujourd’hui – compte tenu de l’inflation –  trois fois supérieure comparée à il y a 50 ans.

4. Je loue/j’achète une maison ou un appartement ?

Tandis que les maisons (66%) sont de loin le type d’immeuble le plus populaire parmi les acheteurs, chez les locataires la proportion entre les maisons et les appartements est plus de l’ordre du fifty-fifty.

Une nette tendance se dessine dans les différentes catégories d’âge. Près de 70% des acheteurs d’habitations ont plus de 36 ans. La répartition est plus homogène chez les locataires, à l’exception des personnes âgées de 36 à 55 ans (32%).

un agent remet la clé à l’homme d’un couple

Près de 7 vendeurs sur 10 font aujourd’hui appel à un agent d’une façon ou d’une autre.

5. Combien de vendeurs font appel à un agent ?

Enfin, notre sondage s’est aussi adressé aux nombreux vendeurs parmi les visiteurs d’Immoweb et s’est posé la question du rôle que les agents jouent dans le processus de vente. Il ressort des résultats qu’il existe quatre types de vendeurs. Ceux qui :

  • Font appel directement à un agent : 50%
  • Ceux qui font uniquement appel à un agent pour les aider à réaliser une estimation de leur bien : 11%
  • Ceux qui essaient d’abord eux-mêmes, mais qui font ensuite appel à un agent : 7%
  • Les vendeurs qui se débrouillent seuls : 32%

Autrement dit : près de 7 vendeurs sur 10 font appel d’une façon ou d’une autre à un professionnel de l’immobilier. Une augmentation de 6% par rapport à 2019 et même de 21% par rapport à 2014.

Quelles sont les principales raisons ? Le vendeur :

  • Dispose de peu de temps pour recevoir les acheteurs intéressés, réaliser la visite du bien et les informer correctement
  • N’est pas en mesure ou est difficilement en mesure d’énumérer les principaux atouts de l’habitation
  • Ne veut rien savoir de la paperasserie qui en résulte

De plus, le marché de l’immobilier est devenu de plus en plus compliqué au cours des dix dernières années, notamment en raison des exigences de plus en plus strictes en matière de rénovation. Plus que jamais, le moindre euro compte et le choix d’un agent agréé est le prix de la sécurité. La commission que celui-ci représente – en moyenne entre 3,42 et 3,8% du prix de vente – ne constitue pas un obstacle pour ceux qui croient en la plus-value d’un agent.

Conclusion ?

Ces résultats indiquent surtout que nous restons attachés à notre région, mais que les acheteurs et vendeurs ont de plus en plus conscience de la plus-value que peut représenter un accompagnement professionnel. rnrnVous cherchez encore une nouvelle habitation ? Ou une personne qui va vous accompagner lors de la vente de votre habitation ? Plongez-vous dans notre base de données d’agents agréés répartis sur tout le territoire belge.rn

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